COSMOFLOR
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Extraits et morceaux choisis 1

"Chère lectrice et cher lecteur, je m’appelle donc Jean NEAND et j’ai vu le jour m’a-t-on rapporté, car entre nous je ne m’en souviens guère, en tout début d’année mille neuf cent soixante-trois et même, pour vous dire comme les braves gens se trompent souvent, neuf mois plus tôt d’un « amour » dont je ne sais toujours pas aujourd’hui s’il était réel, réciproque, unilatéral ou de simple bienséance.

 

Plus précisément, je suis né en Languedoc sur une terre portant agréablement et fièrement le nom de sa langue, si belle et chantante au demeurant.

 

Ma mère voulait m’appeler Jean si j’étais un garçon et Christine en cas de sexe opposé.

 

Et Dieu lança sa pièce …

 

Je priais qu’elle ne tombe sur la tranche !"

Extraits et morceaux choisis 2

" À pas lents, chaussé de bottes plastiques au plus haut de mes frêles mollets, j’avançais vers les berges de la petite rivière traversant le village, en tapant à grand bruit avec un bâton dans l’herbe haute devant moi afin d’éviter les vipères aspic.

 

Ces dernières, d’après les propos de la propriétaire de l’hôtel, relayés et accentués - ce que je ne compris que bien plus tard - par ma mère, sautaient littéralement sur la route pour piquer au visage les malheureux promeneurs.

 

Je me souviens ainsi parfaitement de mes courses précipitées, et à chaque fois répétées, au premier tournant de la route sortant du village, endroit connu de tous, et surtout de moi-même, pour abriter nombre de ces dangereux serpents. Je sprintais alors sur une dizaine de mètres, bien au milieu de la chaussée goudronnée, en regardant simultanément à droite et à gauche tout en essayant de ne pas trébucher.

 

Ah … ces parties de pêche où, une fois résolus les nombreux incidents de ligne emmêlée, vivement applaudi par une foule de badauds connaisseurs, mais imaginaires, je brandissais victorieusement, et surtout très fièrement, un gros goujon ou alors une petite truite saumonée. Ces derniers, au milieu de mes minuscules vairons, étaient dans mes yeux d’enfant les plus énormes poissons du monde. Les irisements de leurs peaux, d’autant plus accentués par les rayonnements du soleil, leur conféraient de véritables habits d’apparat au sein de mes paumes serrées leur servant d’écrin "

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Avant la fin de l'année scolaire en cours, notre seconde chasse au trésor littéraire après celle de "La ligne verte"

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